Donner du sens n’a pas de sens
Un des mantras managérial actuel est de « donner du sens ». Cet appel au sens répond effectivement à un besoin central des personnes en entreprise, particulièrement des jeunes qui ne rejoignent ou ne restent plus que dans des entreprises dans lesquelles ils trouvent du sens.
Mais comment puis-je te donner du sens? Ça n’a pas de sens, quand on y pense. En réalité il s’agit moins de donner du sens que de permettre aux gens de trouver un sens à leur job et à l’entreprise dans laquelle ils travaillent. C’est une condition clé de l’engagement car, à contrario, comment s’investir dans un job et une vie professionnelle dénués de sens?
Il nous faudrait en réalité distinguer 3 niveaux de sens
Le sens de l’entreprise, le fameux « donner du sens ». Celui que les dirigeants et managers doivent incarner et diffuser. Il recouvre 3 champs
Le pourquoi : notre raison d’être, nos valeurs et fondamentaux métiers
Le quoi : notre métier, nos missions
Le où : la direction dans laquelle nous allons, le cap que nous voulons atteindre, la coupe à aller chercher.
L’expérience personnelle que j’ai besoin de vivre pour nourrir mes moteurs, mes besoins, en tant que personne singulière et reliée aux autres, dans une aventure collective heureuse.
Ce qui me demande de connaître mes moteurs, mes besoins : ceux qui me stimulent, font sens, développent de la joie
Ce qui me demande de travailler sur mon projet : quels équilibres pro, perso, familial
Et de savoir partager ce projet et demander de l’aide si besoin
L’aventure collective, cet horizon qui se dégage au-delà de mes besoins personnels.
Cette aventure qui me rend meilleur et performant dans l’expérience de la différence
Cette aventure au service de laquelle je place mon égo, et non l’inverse
Cette aventure humaine qui produit finalement les plus belles émotions de la vie.
Sens porté par l’entreprise, expérience personnelle, aventure collective : un métier, que l’on aime avec vous partager et qui fait tellement sens chez Néom, dans cette quête de sens qui ouvre sur l’infini des possibles